Si vous êtes un chef, un auteur de recettes ou une entreprise qui commercialise des produits liés à la cuisine, comme des ustensiles ou des ingrédients, traduire vos recettes en anglais est un passage obligé pour toucher de nouveaux marchés. Mais attention ! Une simple traduction littérale ne suffit pas toujours. En tant que traductrice professionnelle spécialisée dans le domaine culinaire, je vous accompagne pour adapter vos recettes non seulement dans la langue de vos lecteurs, mais aussi dans leur culture culinaire.
Biscuits ou cookies ? L’importance de connaître votre audience
L’un des défis les plus fréquents que je rencontre lors de la traduction de recettes françaises vers l’anglais est la différence entre l’anglais britannique et l’anglais américain. Par exemple, un « biscuit » en anglais britannique correspond à un « biscuit » en français, tandis qu’en anglais américain, on utilisera plutôt le terme « cookie ». Aux États-Unis, « biscuit » fait référence à un petit pain salé semblable à un scone britannique. Si vous voulez que vos recettes soient compréhensibles pour votre public cible, il est essentiel de connaître ces nuances. Une recette mal adaptée peut semer la confusion.
Icing sugar ou powdered sugar ? Éviter les pièges des ingrédients
Prenons un autre exemple simple : le « sucre glace ». En Grande-Bretagne, on l’appelle « icing sugar », tandis qu’aux États-Unis, on parle de « powdered sugar ». Si ces termes sont mal traduits ou mal adaptés, cela peut prêter à confusion pour un pâtissier amateur qui n’est pas familier avec le terme britannique ou américain. La précision est clé pour éviter toute erreur ou malentendu dans la cuisine.
Rocket ou arugula ? Quand les termes surprennent même le traducteur
Je me souviens de la première fois où j’ai vu « rocket » dans un menu d’un restaurant français. Sur le coup, j’ai pensé qu’il s’agissait peut-être d’une erreur de traduction du mot français « roquette ». Plus tard que j’ai découvert qu’il s’agissait tout simplement du terme britannique pour « arugula », qui est utilisé aux États-Unis. Sans une traduction appropriée, un lecteur non averti pourrait penser qu’il y a une erreur ou un ingrédient inconnu dans la recette.
Volumétriques vs. metriques : Mesures à double tranchant
En plus des termes, les différences de systèmes de mesure entre les pays représentent un autre défi majeur dans la traduction des recettes. Aux États-Unis, on utilise des mesures volumétriques (cups, teaspoons, tablespoons) et beaucoup de cuisiniers amateurs n’ont même pas de balance de cuisine, alors qu’en France et dans la plupart des autres pays, les mesures métriques (grammes, litres) sont la norme. Par exemple, une recette française qui demande « 200g de farine » devra être convertie en « 1 ½ cup of flour » pour un public américain. Si ces conversions ne sont pas faites, cela peut compliquer la tâche pour votre lecteur, voire lui faire abandonner la recette. Il peut aussi être judicieux de proposer à la fois des mesures métriques et volumétriques en même temps, pour éviter tout malentendu et faciliter l’usage des recettes. En tant que traductrice, je m’assure de ces ajustements pour que vos recettes soient à la fois précises et accessibles à tous.
En conclusion : Une traduction culinaire, c’est plus que des mots
La traduction culinaire nécessite une parfaite maîtrise des langues, mais aussi une compréhension profonde des habitudes alimentaires locales. Travailler avec un traducteur spécialisé garantit que vos recettes sont non seulement traduites correctement, mais aussi adaptées à la culture culinaire du pays ciblé. Que vous vendiez des produits alimentaires, des ustensiles ou matériel de cuisine, ou que vous cherchiez à élargir votre audience en traduisant vos recettes, je suis là pour vous aider à franchir cette étape essentielle.